Vendredi 27 mai. Un vendredi comme un autre ? Pas tout à fait. Trois classes de la Petite École prennent le départ. En car ! L’excitation est palpable, le stress aussi. « On se met au fond ou tout devant ? Y aura un film pendant le trajet ? » Nivelles, ce n’est pas le bout du monde non plus ! Quoique, quoique … Sur le coup de midi, alors qu’au loin sonne la Collégiale, c’est le déjeûner sur l’herbe. Aimer les maths n’empêche pas d’apprécier l’art (ou le lard).
Tous se dirigent vers la grande salle où sont déclamées les consignes. Instant solennel. Le rallye va commencer. Les élèves sont dans les starting-blocks. Chaque groupe rejoint son local, l’estomac plus ou moins noué. Un local où ils seront confinés 50 minutes avec pour seule compagnie une caisse remplie de fournitures, de formulaires, un fourbi scolaire. Ou presque.
C’est avec cette caisse pour seul matériel que les élèves partent « en autonomie complète » à l’assaut de leurs défis. Les uns griffonnent des feuilles, les autres se grattent le crâne, chacun tient son rôle dans l’équipe ! Et après les 50 minutes imparties, les écluses s’ouvrent enfin et les locaux déversent leur flot d’élèves dans le jardin, pour un goûter … sur l’herbe.
Une heure plus tard, ils sont tous de retour dans la grande salle, fébriles, se mordillant la lèvre. La tension est à son comble. Et le verdict tombe : les 4ième année sont arrivés troisièmes tandis que les 3ième et 5ième années sont … premiers ! Sauts de joie, applaudissements, embrassades ! Le nom de la Petite Ecole est scandé, au rythme des clameurs d’élèves méritants, fiers et rayonnants ! C’est probablement ce souvenir-là qu’ils garderont de la journée, plus que les calculatrices, bics et autres entrées au PASS.
L’important, c’est de participer, d’accord, mais tant qu’à faire, si on peut gagner, c’est pas de refus !